LES POEMES DE POUPIE

HOMMAGE A MA MAMAN

A aujourd'hui je veux dresser de toi,
Par l'intermédiaire de ma plume,
Le plus beau des portraits.
Je vais le mettre sur la toile,
Pour que chacun et chacune qui me lira,
T'imagine telle que tu étais,
Et telle je que je veux qu'il ou qu'elle te voit.
Pour toi maman, qui n'est plus là,
Mais qui es devenue notre bonne étoile.

Merveilleuse maman,
Tu es si belle sur ces photos d'avant guerre,
Tes cheveux bouclés font ressortir ton teint
De porcelaine. Beaucoup de regards sur toi
Ont du se poser j'en suis certaine.

Avec le temps, tu es restée très belle.
Ton visage ne reflète aucunement
Les marques de l'âge.
Tes soucis, tes souffrances physiques et morales,
Tes privations de ce temps de guerre,
Tes nuits blanches passées à notre chevet ;
Rien de tout cela n'a accentué tes jolis traits.
Aussi fraîche à quatre vingt ans passés,
Qu'a ta cinquantième année,
Et surtout toujours très coquette.
Tu es une maman si jeune,
De cœur et de caractère,
Que l'on a bien du mal à croire
Que tu es aussi une grand-mère.
De toi maman nous sommes très fières.
Mère de douceur, de tendresse, et de gentillesse,
Tu nous offres au quotidien ces cadeaux de bonheur,
Qui remplacent allègrement ceux que tu ne peux acheter,
Par manque de moyen.
Toute une vie à te priver et à compter,
Pour subvenir à nos besoins.
Courage et volonté sont toujours au rendez-vous
De ton quotidien.
Tu es très travailleuse,
Et tu passes outre ta fatigue, tes douleurs et ta maladie.
Jamais tu ne t'es reposée et jamais tu n'as manqué
A ton devoir de mère,
A tes tâches ménagères.
Toujours levée très tôt, même après de longues nuits
sans sommeil, jamais
Un jour, d'aussi loin que je me souvienne,
Je n'ai vu ton ménage non fait,
Et ton repas non prêt.
Pour tout cela merci maman.
Amoureuse de la nature, des fleurs, des saisons,
Tu aimes marcher de longues heures dans la forêt,
Tu en connais ses moindres recoins, pour toi,
Elle n'a plus de secret !
Tu es si heureuse de nous offrir,
Au repas du soir cèpes et bolets
Que tu as cuisiné avec amour.
La viande n'est pas sur la table
Tous les jours, les temps sont durs,
Mais je me souviendrai toujours,
De ton fameux lapin en civet,
Que le dimanche tu nous cuisinais,
Je sens encore sa délicieuse odeur ;
Son fumet, comme il fleurait bon !
Et ton savoureux riz au ait du mercredi,
Tout simplement un régal,
C'était notre repas de midi,
On le dégustait et deux fois on en reprenait.
Jamais je n'ai dégusté ailleurs son égal !

Merveilleuse maman et mamie, tu aimes tant la vie.
Et toutes ces choses qui la rendent plus jolie.
Du fais de chaque repas de famille une fête.
Chanter, danser, rire, siffler même,
Sont tes seuls loisirs,
Toujours gaie et heureuse, pourtant,
Tu savoures avec plaisir,
Chacun de ces instants.
Maman et mamie gâteaux,
Tu apprécies tous les moments
Que tu passes avec tes enfants et petits enfants.
C'est à eux que maintenant tu apprends
Les choses que tu nous avais transmises auparavant.
Dessiner est aussi un de tes talents
Tu n'as pas de rivale. D'un coup de crayon,
Tu fais naitre sous tes doigts de fée,
Un papillon, un chat ou même une poupée.
Super maman et super mamie,
Toujours alerte, même à un âge avancé de ta vie,
Tu te déplaces encore à bicyclette !

Tu es notre amie, notre confidente,
Qui sait taire les secrets et les bêtises,
Des petits et des grands.

Aucune rancœur et pas de rancune,
Tu pardonnes les choses qui t'ont
Tant blessée. Tu n'as en toi aucune méchanceté.
Ton cœur est grand comme ça !
Tu es notre mère de bonté.

Notre maman dans nos cœurs à jamais.
Dans nos pensées de chaque jour.
Je n'oublie pas les derniers instants de ta vie,
Tu as tant souffert je les maudis.
Chantal et moi impuissantes et le cœur meurtri,
Quelle triste fin de vie !
Aujourd'hui tu reposes en paix,
Plongée dans un très grand sommeil,
Je sais que là où tu es,
Sur nous tu veilles.
En ce jour de FÊTE DES MERES,
Je veux encore une fois maman,
Te dire combien je t'ai aimée, et
Combien je t'aime encore très fort.
Tu me manques ! maman
A LA MEILLEURE DES MAMANS
JE SOUHAITE UNE TRES BONNE FÊTE


TA FILLE POUPIE