Écoute la musique de ton cœur…
     
Jamais je n’avais connu un tel bonheur…
Il s’est saoulé bien malgré moi, mon cœur…
J’ai entendu une musique calmante…
Celle du vent, une mélodie tranquillisante…
Caresser ma peau comme une huile apaisante…
Je rêvais devant cette réalité rassurante…

Trop souvent, j’ai rêvé d’un ciel obscur…
Mon cœur était gonflé de morsures…
Ma lune et mes étoiles me fascinaient…
Toutes les évasions me nourrissaient…
Dans mon angoisse et mes anxiétés…
Je me suis laissée…..trompée, enjôlée…

Vivre en harmonie en souriant à la vie…
Me laisser bercer par cette accalmie…
Frissonner vers ma nouvelle aventure…
Vibrer devant les beautés de la nature…
M’abandonner à la brise des champs…
Un secret merveilleux et grisant…

Mon âme a connu beaucoup de tristesse…
A rien…. je sombrais dans la détresse…
Avec le temps, j’ai compris pourquoi cette fatalité…
Je gouvernais gauchement ma destinée…
Il me fallait rebâtir ma fragilité trop négative…
Transformer ma sensibilité en solidité positive …

Désormais, tous ces petits bonheurs…
Je les savoure du plus profond de mon cœur…
J’entends le battement de mon intérieur…
Comme une symphonie et non une peur…
J’admire avec mes yeux la lumière du soleil…
Ma vision du bonheur est tout en éveil…

Avoir le sentiment d’être plus heureux…
Constitue le bien-être le plus précieux…
Il suffit de s’approprier des évènements de sa vie…
Pour mieux s’appartenir dans ses énergies …
Moi qui croyais que ma vie, je l’avais ratée…
Aujourd’hui, je réalise que je peux me rattraper…

Amour et souffrances sont synonymes…
Seulement quand j’ai assumé ma vie…
Là, le vrai changement s’est produit…
Je découvre en moi, une force sublime…
Comme une citadelle intérieure acceptée…
Ou réside le soulagement de la tranquillité…
Savoir affronter seule et en silence…
Pour vraiment comprendre la différence…
Pouvoir enfin se différencier…
Est un signe d’esprit raffiné…
Sur la voie de la sagesse, je me suis engagée…
Bien simplement, j’endosse la responsabilité…

Alors écoutez la musique de mon cœur…
Sans vous, je n’aurais connu cette berceuse…
Une joie si insidieuse…

Jalet 28/02/05

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